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Pour atteindre les meilleurs standards internationaux, un réexamen périodique est réalisé sur les unités de production tous les 10 ans. Pour le 4ème réexamen périodique, un lotissement des travaux a été convenu avec l’Autorité de Sûreté Nucléaire afin de répartir la totalité du programme en deux phases nommées A et B.

Le 4ème réexamen périodique a déjà été réalisé, avec succès, sur les unités de production n° 2, 4 et 5 qui ont obtenu l’accord de l’ASN pour redémarrer. Il englobe les visites décennales que l'on appelle "Phase A" mais pas seulement. Des travaux de grande ampleur vont se dérouler dans les années à venir que l’on appelle phase B.

C’est quoi la phase B?

Les phases B regroupent 43 modifications additionnelles réparties sur les arrêts pour maintenance, réalisées au plus tard 5 ans après les 4èmes visites décennales pour la plupart et dans les 6 ans pour le reste des modifications.

Les modifications des phases A avaient une prédominance électrique et contrôle-commande, les phases B, elles, auront une dominance mécanique.

Pour les modifications phase B, où en sommes-nous ?

Actuellement, nous sommes encore à la phase d'étude avec l'ingénierie et le service le pluriannuel de la centrale. La programmation des modifications phase B va se dérouler sur les Arrêts Simple Rechargement, à partir de 2025, pour les unités de production n° 2, 4 et 5. Le solde du complément phase B se déroulera sur les visites partielles qui suivront et ce, jusqu'en 2027.

Pour intégrer ce programme sans précédent, le projet s’est organisé en conséquence : 80% de la charge est réalisée lorsque les réacteurs sont en production et les chantiers démarrent 18 mois avant l’arrêt pour maintenance. Nos activités sur la phase B débuteront dès le milieu d’année 2023.

L’unité de production n°3, quant à elle, débutera sa visite décennale au dernier trimestre 2023. La préparation est engagée et à fin décembre 2022, 67 % des travaux pré-visite décennale sont déjà terminés. L’unité de production n°3 passera la totalité de sa phase A au premier trimestre 2024.

Les modifications emblématiques des phases B :

  • Le Centre de Crise Local

Les moyens de crise sont renforcés par la construction sur chaque site d’un nouveau Centre de Crise Local (CCL) permettant à l’exploitant du site de gérer dans la durée une crise importante. Ce bâtiment permet une accessibilité, une autonomie et une habitabilité adéquates en cas de crise.

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  • L’alimentation de secours (ASG)

La création d'une source d'eau ultime en cas de perte de la source de refroidissement. Elle s'appuie sur une alimentation en eau par des puits de pompage dans la nappe phréatique et sur une alimentation en électricité par les Diesels d'Ultime Secours.

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  • Réinjection des effluents du bâtiment combustible vers le bâtiment réacteur

Dans le cadre de la gestion d'une situation post-accidentelle, plusieurs modifications permettant de décontaminer et réutiliser les eaux présentes dans le fond du bâtiment combustible et du bâtiment réacteur seront mises en place. Ces eaux seraient ensuite réinjectées pour refroidir le bâtiment réacteur afin de pouvoir continuer à refroidir le coeur du réacteur.

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